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Traite des êtres humains: de nombreux États européens ne font pas assez en faveur des enfants victimes de traite

jueves, 23 de abril de 2015

Dans son quatrième rapport général, publié la semaine pasée, le Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA) fournit une analyse des tendances, insuffisances et bonnes pratiques recensées dans les rapports qu’il a publiés sur chaque pays, entre 2011 et 2014, dans les cadre du premier cycle d’évaluation de la Convention sur la lutte contre la traite des êtres humains. Le GRETA a constaté que la majorité des 35 pays évalués doivent redoubler d’efforts pour identifier les enfants victimes de la traite et leur fournir l’assistance à laquelle ils ont droit.

TRATA DE SERES HUMANOS: MUCHOS PAÍSES EUROPEOS NO TOMAN LAS MEDIDAS SUFICIENTES PARA PROTEGER A LOS NIÑOS VÍCTIMAS DE TRATA. En su cuarto informe general, publicado la semana pasada, el Grupo de Expertos sobre la lucha contra la trata de seres humanos (GRETA) proporciona un análisis de las tendencias, insuficiencias y buenas prácticas detectadas en los informes publicados sobre diferentes países entre los años 2011 y 2014, en el marco del primer ciclo de evaluación de la Convención sobre la lucha contra la trata de seres humanos. En el mencionado informe -entre otras cosas- GRETA constata que la mayoría de los 35 países evaluados deben redoblar sus esfuerzos para identificar a los niños víctimas de trata y proporcionarles asistencia [El texto continúa en francés].

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Ce nouveau rapport, publié alors que se profile le 10e anniversaire de l’ouverture à la signature de la Convention, identifie les domaines dans lesquels les États doivent renforcer leur action afin de respecter leurs obligations telles qu’elles découlent de la Convention. Le GRETA a constaté que la majorité des 35 pays évalués doivent redoubler d’efforts pour identifier les enfants victimes de la traite et leur fournir l’assistance à laquelle ils ont droit. De nouvelles mesures s’imposent également dans de nombreux pays pour améliorer l’identification des victimes de la traite et leur fournir une meilleure assistance et protection ainsi qu’une indemnisation. Des progrès doivent également être accomplis quant à l’efficacité des enquêtes, poursuites et condamnations en matière de traite.

Le Président du GRETA, Nicolas Le Coz, a déclaré : « toutes les formes de traite des êtres humains ne sont pas toujours pas combattues avec la même vigueur. S’il convient de ne jamais relâcher les efforts contre la traite aux fins d’exploitation sexuelle, il est impératif de prendre la traite aux fins d’exploitation par le travail à la mesure de sa gravité ». Il a ajouté : « il est indispensable de relever le niveau de protection des plus vulnérables que sont les enfants, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et les personnes issues de certaines communautés qui demeurent des cibles pour les trafiquants ».

Ce rapport attire également l’attention sur des exemples de bonnes pratiques relevées par le GRETA dans les pays évalués. Un aspect positif du cadre anti-traite adopté par certains pays réside par exemple dans la spécialisation des procureurs et juges en charge de cette infraction pénale complexe. Des exemples de systèmes d’indemnisation efficaces des victimes ont aussi été mis en exergue.

Le GRETA exprime le souhait que le champ d’application de la Convention augmente grâce à de nouvelles ratifications par les États membres du Conseil de l’Europe mais aussi d’autres États non membres et de l’Union européenne. « Quelques États manquent encore à la liste des parties à la Convention. Cette lacune nuit à une action concertée et cohérente dont profitent le crime organisé ou les individus qui se livrent à la traite humaine et en tirent parti » a souligné le Président du GRETA.

Source: GRETA