La Policía Nacional libera a ocho mujeres explotadas sexualmente en pisos prostíbulos
Agentes de la Policía Nacional, han desarticulado una organización criminal dedicada, presuntamente, a la trata de seres humanos para su explotación sexual en pisos prostíbulos ubicados en el sur de la isla de Tenerife. Se han identificado a un total de 36 mujeres explotadas, siendo ocho las liberadas. Eran captadas en su país de origen para venir a España mediante falsas promesas de obtener mucho dinero ejerciendo la prostitución. Adquirían una deuda de 3.000 euros que debían saldar ejerciendo la prostitución 24 horas al día siete días a la semana, sin descanso y obligadas incluso estando enfermas de infecciones derivadas del propio ejercicio. Hay nueve personas detenidas –los cinco principales responsables han ingresado en prisión provisional-, y se han realizado cinco entradas y registros de inmuebles, decretándose la clausura de dos de ellos. La investigación dio comienzo en el año 2024 a raíz de la declaración de una víctima que alertaba de la existencia de una organización criminal que se dedicaba a traficar con mujeres de Colombia a España para posteriormente explotarlas sexualmente en pisos prostíbulo ubicados en la zona sur de la isla de Tenerife.
LA POLICE NATIONALE LIBÈRE HUIT FEMMES EXPLOITÉES SEXUELLEMENT DANS DES MAISONS CLOSES. Des agents de la police nationale de l’Espagne ont démantelé une organisation criminelle qui se livrerait à la traite d’êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle dans des maisons closes situées dans le sud de l’île de Ténériffe. Au total, 36 femmes exploitées ont été identifiées, dont huit ont été libérées. Elles ont été recrutées dans leur pays d’origine pour venir en Espagne au moyen de fausses promesses d’obtenir beaucoup d’argent par la prostitution. Elles avaient contracté une dette de 3 000 euros qu’elles devaient rembourser en travaillant comme prostituées 24 heures sur 24, sept jours sur sept, sans se reposer et en étant forcées de le faire même lorsqu’elles étaient malades à cause d’infections causées par le travail lui-même. Neuf personnes ont été arrêtées -les cinq principaux auteurs ont été placés en détention provisoire- et cinq propriétés ont été pénétrées et perquisitionnées, et deux d’entre elles ont été fermées. L’enquête a débuté en 2024 à la suite de la déclaration d’une victime qui a signalé l’existence d’une organisation criminelle se livrant à la traite de femmes de Colombie vers l’Espagne pour les exploiter sexuellement dans des maisons closes situées dans la partie méridionale de l’île de Ténériffe [Le texte continue en espagnol].