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Le GRETA publie son 10e rapport général sur ses activités

lunes, 12 de abril de 2021

La pandémie de Covid-19 a des répercussions inquiétantes sur la traite des êtres humains en Europe et les États devraient renforcer la prévention de ce fléau, selon le dernier rapport annuel du Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA) du Conseil de l’Europe. «Les effets de la pandémie ont rendu les victimes de la traite encore plus vulnérables», a indiqué la présidente du GRETA, Helga Gayer. «Des ONG qui sont en première ligne ont alerté sur des retards dans l’identification formelle des victimes de la traite, qui compromettent gravement l’accès de ces personnes à un hébergement sûr, à des soins et au soutien dont elles ont cruellement besoin, tout en les exposant au risque de subir de nouveaux abus» a-t-elle ajouté. «Les trafiquants ont tiré parti de la crise en profitant de la précarité économique que connaissent nombre de personnes. De plus, alors que les autorités font état d’une augmentation de l’exploitation sexuelle et de la criminalité sur internet, le manque de ressources et les retards dans les procédures judiciaires entravent les efforts déployés pour faire condamner les trafiquants, pour que justice soit rendue aux victimes et pour qu’elles soient indemnisées».

GRETA PUBLICA EL DÉCIMO INFORME SOBRE LAS ACTIVIDADES DESARROLLADAS. La pandemia de Covid-19 presenta repercusiones inquietantes para la trata de seres humanos en Europa, y los Etados deberían reforzar la prevención de este tipo delictivo, según el último informe anual del Grupo de expertos sobre la lucha contra la trata de seres humanos (GRETA) del Consejo de Europa (enlace con la versión en francés / enlace con la versión en inglés). «Los efectos de la pandemia han hecho a las víctimas de trata todavía más vulnerables», ha señalado la presidenta de GRETA, Helga Gayer. «Las ONG que trabajan en primera línea han alertado sobre los retrasos en la identificación formal  de las víctimas de trata, retrasos que comprometen gravemente el acceso de estas personas a un refugio seguro, a cuidados y a un soporte que necesitan desesperadamente, exponiéndolas a sufrir nuevos abusos. Los traficantes han aprovechado la crisis y la situación de precariedad económica que sufren numerosas personas. Además, a medida que las autoriddes informan de un aumento de la explotación sexual y la criminalidad en internet, la ausencia de recursos y los retrasos en los procedimientos judiciales obstaculizan los esfuerzos para condenar a los traficantes, hacer justicia a las víctimas e indemnizarlas [El texto continúa en francés]».

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Le 10e rapport général du GRETA rend compte en détail des activités que le groupe d’experts a menées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020, dont la publication de nouvelles notes d’orientation destinées à aider les États à remplir les obligations leur incombant au titre de la convention anti-traite du Conseil de l’Europe datée de 2005 : une Note d’orientation sur le droit des victimes de la traite, et des personnes risquant d’être victimes de la traite, à une protection internationale et une Note d’orientation sur la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains aux fins d’exploitation par le travail.

Le rapport comporte une section spécialement consacrée à l’impact de la Covid-19 sur la lutte contre la traite des êtres humains, ainsi qu’une section sur l’identification des personnes soumises à la traite parmi les demandeurs d’asile et sur l’accès des victimes de la traite à la protection internationale.

«Il est essentiel pour la sécurité des demandeurs d’asile vulnérables que ceux qui ont été victimes de la traite soient effectivement identifiés et reçoivent le soutien, l’assistance et la protection auxquels ils ont droit en vertu de la convention anti-traite du Conseil de l’Europe», a ajouté la présidente du GRETA.

Dans le rapport, le GRETA appelle une nouvelle fois la Fédération de Russie à ratifier la convention, qui a déjà été ratifiée par les 46 autres États membres du Conseil de l’Europe et par un État non-membre, à savoir le Bélarus. En août 2020, Israël a officiellement exprimé le souhait d’adhérer à la convention.

Fuente: GRETA