Inicio > 2. TRATA - TRAITE, 2.4. International > Le GRETA appelle les Etats à inclure les victimes et les survivants de la traite des êtres humains dans la conception et la mise en œuvre des politiques et mesures de prévention, de protection et d’inclusion sociale

Le GRETA appelle les Etats à inclure les victimes et les survivants de la traite des êtres humains dans la conception et la mise en œuvre des politiques et mesures de prévention, de protection et d’inclusion sociale

viernes, 30 de julio de 2021

A l’occasion de la Journée mondiale contre la traite des personnes, le Groupe d’experts du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA) se joint au Groupe de coordination inter-agences contre la traite des personnes (ICAT) pour appeler les parties prenantes à inclure les perspectives des victimes et des survivants dans toutes les actions de lutte contre la traite (lien vers la déclaration).

GRETA EFECTÚA UN LLAMAMIENTO A LOS ESTADOS PARA QUE INCLUYAN A LAS VÍCTIMAS Y A LOS SUPERVIVIENTES DE TRATA EN LA CONCEPCIÓN Y APLICACIÓN DE LAS POLÍTICAS Y MEDIAS DE PRVENCIÓN, PROTECCIÓN EI NCLUSIÓN SOCIAL.  Con ocasión del Día Mundial contra la trata de seres humanos, el Grupo de expertos del Consejo de Europa sobre la lucha contra la trata de seres humanos (GRETA) se suma al Grupo de coordinación inter-agencias contra la trata de seres humanos (ICAT) para pedir a las partes firmantes la inclusión de perspectivas de la víctima y supervivientes en todas las accciones de lucha contra la trata [El texto continúa en francés].

——————————-

La Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains place la protection des droits des victimes au cœur de la lutte contre la traite. Veiller à ce que les droits fondamentaux des victimes de la traite soient au premier plan de la lutte contre la traite des êtres humains est essentiel dans tous les aspects du travail du GRETA.

« Le GRETA souligne qu’il est essentiel de fournir une assistance rapide et efficace aux victimes de la traite afin de les encourager à rompre avec les trafiquants et assurer leur rétablissement et leur inclusion sociale », a déclaré Helga Gayer, présidente du GRETA. « Les victimes de la traite devraient avoir la possibilité de jouer un rôle dans les procédures pénales contre les trafiquants, si elles le souhaitent, et d’être indemnisées. Les mesures visant à améliorer l’aide aux victimes devraient inclure la consultation des anciennes victimes et des survivants de la traite des êtres humains afin de s’assurer que leurs besoins sont dûment satisfaits. »

Le suivi de la mise en œuvre de la Convention par le GRETA fournit des exemples de projets dirigés par des personnes qui ont été victimes de la traite, qui couvrent la détection et l’identification des victimes, des services d’intervention complets et individualisés, des logements de protection spécialisés et des formations professionnelles. Les organisations de la société civile jouent souvent un rôle important à cet égard, en donnant aux victimes de la traite une voix et l’occasion d’aider à détecter et à protéger d’autres personnes. Le processus de suivi du GRETA cherche à intégrer la perspective des victimes en échangeant avec la société civile et en consultant les victimes et les survivants de la traite lors des visites dans les pays.

Le GRETA rappelle qu’en vertu de la Convention, les États parties sont tenus d’identifier les victimes de la traite et de prendre des mesures pour assister les victimes dans leurs rétablissement physique, psychologique et social, en tenant compte de leurs besoins en matière de sécurité et de protection. L’efficacité de ces dispositions peut être renforcée en incluant les victimes dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre des politiques. La Convention souligne l’importance de la coopération avec la société civile dans plusieurs de ses dispositions, notamment en ce qui concerne les mesures d’assistance et le soutien des victimes, avec leur consentement, au cours des procédures pénales.

Le GRETA note également que le processus de rétablissement et d’inclusion sociale après une expérience de traite peut être long et complexe. À cause de la misère, les victimes risquent de retomber aux mains de trafiquants. Il leur faut par conséquent avoir accès à un logement convenable et durable et à l’apport continu d’un soutien et de soins spécialisés. Les États doivent prendre des mesures pour promouvoir leur intégration économique et sociale et leur assurer un niveau de vie raisonnable et durable, afin de prévenir de futurs épisodes de traite.

La jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme illustre le courage et la détermination des victimes de la traite à faire valoir leurs droits (Fiches d’informations : Traite des êtres humains / Esclavage, servitude et travail forcé).

Source: GRETA