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La traite et l’exploitation des êtres humains depuis 2016: une approche par les données administratives

sábado, 22 de enero de 2022

En octobre 2021, le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) a publié pour la première fois une Étude sur la traite et l’exploitation à partir d’une approche fondée sur des données administratives, avec des informations pertinentes sur ce phénomène criminel. En 2019, 933 procédures pour des infractions de traite et d’exploitation des êtres humains ont été enregistrées par les services de police et de gendarmerie nationales. Ce nombre a augmenté de 31 % entre 2016 et 2019. En 2020, dans le contexte particulier de la crise sanitaire, les nombres de procédures, victimes, mis en cause, personnes poursuivies et condamnées ont baissé. En moyenne, parmi ces procédures, 15 % comprennent au moins une infraction de traite des êtres humains.

LA TRATA Y LA EXPLOTACIÓN DE SERES HUMANOS EN FRANCIA DESDE 2016: UNA APROXIMACIÓN DESDE DATOS ADMINSITRATIVOS. En octubre de 2021, el servicio estadístico ministerial de la seguridad interior francés publicó por primera vez un «Estudio sobre la trata y la explotación», con informaciones relevantes sobre este fenómeno criminal. En él, se deja constancia -entre otras cosas- de cómo en 2019 fueron registrados por la policía 933 procedimientos por infracciones ligadas a la trata y explotación de seres humanos . Este número mostró el aumento significativo de un 31% entre 2016 y 2019. En 2020, por su parte y en el contexto particular de la crisis sanitaria, el número de procedimientos, víctimas, investigados, encausados y condenados descendió. Así, de media y con relación a los procedimientos, un 15% se encontraron relacionados con la trata de seres humanos [El texto continúa en francés].

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Pour près d’un tiers d’entre elles, une infraction de proxénétisme est également enregistrée dans l’affaire. Le nombre de victimes enregistrées a lui aussi augmenté (+4 %) sur la même période. Depuis 2018, le phénomène l’exploitation sexuelle de personnes mineures ou jeunes majeures de nationalité française augmente. Le nombre de mis en cause a lui aussi augmenté (+18 %). Comme pour les mis en cause, parmi les personnes poursuivies par les parquets, une majorité d’hommes est enregistrée. Cependant, les profils sont différents selon les infractions retenues, par exemple, la part des femmes est plus importante dans les affaires d’exploitation de la mendicité. La réponse pénale n’est pas similaire selon les infractions : les peines privatives de liberté sont les plus lourdes pour des infractions de traite des êtres humains avec en moyenne 3,8 ans ferme.

Source: OICEM