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«Les politiques anti-traite ne seront couronnées de succès que si elles sont gouvernées par les principes de l’Etat de droit et centrées sur la protection des droits des victimes pour accéder à la justice et retrouver leur dignité humaine»

jueves, 31 de mayo de 2012

Le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE a organisé à Varsovie du 14 au 16 mai 2012 un séminaire sur la dimension humaine consacré au cadre de l’Etat de droit pour combattre la traite des êtres humains. Plus de 150 représentants des Etats participants de l’OSCE, des organisations internationales publiques ou d’organisations non gouvernementales étaient présents.

LAS POLÍTICAS CONTRA LA TRATA SÓLO TENDRÁN ÉXITO SE SE RIGEN POR LOS PRINCIPISO DEL IMPERIO DE LA LEY Y SE CENTRAN EN LA PROTECCIÓN DE LOS DERECHOS DE LAS VÍCTIMAS AL ACCESO A LA JUSTICIA Y A LA RESTAURACIÓN DE SU DIGNIDAD HUMANA. La Oficina de Instituciones Democráticas y Derechos Humanos (OIDDH) de la OSCE organizó en Varsovia entre los días 14 y 16 de mayo de 2012 un seminario dedicado a la dimensión humana en el Estado de Derecho para combatir el tráfico los seres humanos. Más de 150 representantes de los Estados participantes de la OSCE, organizaciones internacionales, organizaciones públicas o no gubernamentales estuvieron presentes.

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Le Directeur du BIDDH, l’Ambassadeur Janez Lenarčič a ouvert le séminaire en rappelant que les politiques anti-traite ne seront couronnées de succès que si elles sont « gouvernées par les principes de l’Etat de droit et centrées sur la protection des droits des victimes pour accéder à la justice et retrouver leur dignité humaine ». Mme Maria Grazia Gianmarinaro, la Représentante spéciale et Coordinatrice de la lutte contre la traite des êtres humains de l’OSCE, a souligné la nécessité pour les Etats d’évaluer l’impact de leurs politiques sur les droits de l’homme des victimes de la traite.

Intervenant dans la session consacrée à la prévention de la traite, le Président du Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains du Conseil de l’Europe (GRETA), M. Nicolas Le Coz, a rappelé que la Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains est le seul instrument juridique international prévoyant la création d’instances nationales assurant la coordination de l’action des différents acteurs publics. La Convention encourage également les autorités à coopérer avec les organisations non gouvernementales en établissant des partenariats stratégiques. Il a souligné l’importance de doter ces structures de coordination de l’autorité nécessaire pour mener à bien leur mission avant d’appeler les Etats participants de l’OSCE qui ne l’ont pas encore fait à signer et ratifier la Convention du Conseil de l’Europe.

Le Président du GRETA a fait cinq recommandations portant sur la coordination de la lutte contre la traite, la protection des groupes et des personnes les plus vulnérables à la traite, le soutien à la recherche, la protection des acteurs anti-traite contre l’influence des trafiquants et la surveillance des systèmes nationaux de lutte anti-traite.

Source: GRETA