Le Sénat abroge le délit de racolage passif

jueves, 11 de abril de 2013

Le Sénat a abrogé le jeudi 29 de mars le délit de racolage passif en adoptant une proposition de loi en ce sens. Le texte d’Esther Benbassa (Europe Ecologie-Les Verts) a été voté par les groupes de gauche PS, EELV, CRC (communistes) et RDSE (à majorité Parti radical de gauche), tandis que l’UDI-UC (centriste) s’est abstenue et que l’UMP a voté contre. La ministre de la justice, Christiane Taubira, avait émis «un avis de sagesse favorable» sur ce texte, insistant sur «la nécessité d’une action plus globale», mais aussi sur le fait que le délit de racolage touche des «victimes», «des personnes fragiles économiquement, socialement et juridiquement».

EL SENADO FRANCÉS DEROGA EL DELITO DE PROVOCACIÓN PASIVA. El Senado francés ha derogado jueves 29 de marzo el delito de provocacion pasivo adoptando una propuesta de ley de los ecologistas. La Ministra de la Justicia, Christiane Taubira, emitió «un aviso de prudencia favorable» sobre este texto, insistiendo sobre «la necesidad de una accion mas global» pero tambien sobre el hecho que el delito de provocacion afecta a «víctimas», «personas frágiles economica, social y jurídicamente». La Ministra de los derechos de las mujeres, Nadjat Vallaud-Belkacem, ha recordado que la abolicion de esta disposicion era un compromiso de François Hollande pero sigue enviando una advertencia: derogar el delito «no significa admitir una claquier forma de impunidad hacia los proxenetas» [El texto continúa en francés].

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La ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a rappelé que l’abolition de cette disposition était un engagement de François Hollande, tout en adressant une mise en garde : abroger ce délit «ne signifie aucunement admettre une quelconque forme d’impunité à l’égard des proxénètes». Najat Vallaud-Belkacem a promis à nouveau «un plan global contre la traite des êtres humains à l’automne».

«Le débat ne fait que commencer», a aussi lancé Laurence Rossignol (PS), illustrant le malaise au sein de la majorité entre «abolitionnistes» partisans de la suppression de la prostitution et d’une pénalisation des clients, et d’autres pour qui l’éradication de la prostitution serait vaine, prônant la protection des prostituées.

Source: Le Monde