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Le Conseil de l’Europe exhorte la Bosnie-Herzégovine à prendre plus de mesures pour lutter contre la traite des êtres humains

jueves, 23 de mayo de 2013

Les autorités de la Bosnie-Herzégovine ont pris un certain nombre de mesures pour lutter contre la traite des êtres humains ; elles ont ainsi nommé un coordinateur national et adopté des plans d’action nationaux. Plusieurs défis importants restent néanmoins à relever d’après un rapport publié aujourd’hui par le Groupe d’experts du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains, le GRETA.

Las autoridades de Bosnia y Herzegovina han tomado una serie de medidas para luchar contra la trata de seres humanos; han nombrado asimismo a un coordinador nacional y han aprobado planes de acción nacionales. Sin embargo, quedan todavía varios retos importantes, según un informe publicado hoy por el Grupo de Expertos del Consejo de Europa sobre la Lucha contra la Trata de Seres Humanos (GRETA) [le texte continue en français].

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Dans son premier rapport sur la Bosnie-Herzégovine, le GRETA appelle les autorités à veiller à ce que la traite des êtres humains soit érigée en infraction pénale par tous les codes pénaux en vigueur sur le territoire du pays (à savoir en Republika Srpska, en Fédération de Bosnie-Herzégovine et dans le District de Brčko). Actuellement, la traite des êtres humains n’est qualifiée comme une infraction pénale que dans le seul le code pénal de l’Etat fédéral. C’est donc uniquement au niveau de l’Etat que les affaires de traite peuvent faire l’objet de poursuites. Le GRETA demande instamment aux autorités de veiller à ce que les faits de traite des êtres humains bénéficient d’enquêtes et de poursuites efficaces aboutissant à des sanctions équilibrées et dissuasives.

La plupart des victimes identifiées ces dernières années avaient fait l’objet de trafic à l’intérieur même de la Bosnie-Herzégovine. Le rapport insiste sur la nécessité d’améliorer l’identification des victimes de la traite en séparant cette action de l’engagement de poursuites pénales. Une attention accrue devrait être accordée à l’identification des enfants victimes de la traite.

En outre, le GRETA appelle les autorités à organiser une assistance et une protection appropriées des victimes de la traite et à veiller à ce qu’elles puissent être indemnisées par les trafiquants ou par l’Etat.

En matière de prévention, le GRETA estime qu’il est nécessaire d’organiser une vaste campagne de sensibilisation à l’intention du grand public, ainsi que des initiatives ciblées pour les groupes les plus vulnérables à la traite. Le GRETA demande également aux autorités de veiller à l’enregistrement de tous les enfants dès leur naissance et à ce que les enfants roms, qui sont particulièrement vulnérables, bénéficient effectivement d’un accès à l’éducation.

Source: Conseil de l’Europe