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Arrestation de 15 membres d’un réseau de traite d’êtres humains

jueves, 25 de junio de 2015

Quinze membres d’un réseau de traite d’êtres humains, qui forçaient des femmes et des enfants bosniens à voler et à mendier dans plusieurs villes en France, ont été arrêtés mardi en Bosnie et en France, a indiqué la police bosnienne.

DETENIDOS QUINCE MIEMBROS DE UNA RED DE TRATA DE SERES HUMANOS QUE OPERABA EN BOSNIA Y FRANCIA. Quince miembros de una reda de trata de seres humanos, que forzaban a mujeres y niños bosnios a robar y medigar en diversas ciudades de Francia, han sido detenidos el pasado martes en Bosnia y Francia, según ha indicado la policía bosnia [El texto continúa en francés].

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Plusieurs enfants ont été découverts lors d’une perquisition dans une maison appartenant à ce réseau à Zenica, en Bosnie centrale, et ont été placés dans un centre d’accueil, a déclaré à l’AFP une porte-parole de la police bosnienne, Kristina Jozic. «Il n’a pas été possible de déterminer l’identité des enfants, ni celle de leurs parents», a ajouté Mme Jozic soulignant qu'»à ce stade de l’enquête», elle n’était pas en mesure de révéler le nombre d’enfants trouvés et leur âge, tout comme de dire si ces enfants avaient été enlevés ou s’ils appartenaient à des femmes exploitées par le réseau.

Sept personnes ont été arrêtées en Bosnie où plusieurs perquisitions sont en cours. Une opération est menée parallèlement en France où huit suspects ont été arrêtés, a indiqué la police. D’autres perquisitions, neuf au total, ont été menées en Bosnie à Jajce (centre), Vlasenica (est) et Prijedor (nord-ouest). Selon la police bosnienne, plusieurs personnes d’origine bosnienne qui étaient en France de «potentielles victimes de ce trafic d’êtres humains ont été prises en charge» par des institutions concernées de ce pays. Les personnes arrêtées sont soupçonnées d’avoir recruté depuis 2012 plusieurs femmes et organisé leur départ en France.

«Sur place, elles ont été forcées à voler dans la rue et à leur remettre l’argent. Dans certains cas, les enfants aussi étaient les victimes», a indiqué la police dans un communiqué.

Ces femmes et enfants ont fait l’objet de «chantages, de menaces, d’intimidations et d’autres violences physiques et psychiques», selon la même source. Les enquêteurs français et bosniens estiment que ce réseau a ainsi réalisé un «gain illicite de plus de 2 millions d’euros», un montant blanchi ensuite par des achats immobiliers et de voitures de luxe en Bosnie, précise-t-on. La Bosnie, ex-république yougoslave parmi les pays les plus pauvres d’Europe, se trouve sur «la route des Balkans» souvent utilisée par des groupes criminels pour le trafic d’êtres humains, de drogue et d’armes vers les pays de l’UE.

Source: lejdd.fr