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10ème journée européenne contre la traite des êtres humains: publication d’un recueil de bonnes pratiques sur la lutte contre la traite

viernes, 21 de octubre de 2016

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Afin de marquer la 10e journée européenne contre la traite des êtres humains, le Groupe d’experts du Conseil de l’Europe sur la traite des êtres humains (GRETA) a publié un nouveau recueil destiné aux autorités nationales et reprenant des exemples de bonnes pratiques venant de l’ensemble du continent.

10ª JORNADA EUROPEA CONTRA LA TRATA DE SERES HUMANOS: PUBLICACIÓN POR GRETA DE UNA RECOPILACIÓN DE BUENAS PRÁCTICAS. En el marco de la 10ª jornada europea contra la trata de seres humanos, el Grupo de Expertos del Consejo de Europa sobre la trata de seres humanos (GRETA) ha publicado una recopilación destinada a las autoridades nacionales en la que se recogen ejemplos de buenas prácticas aplicadas en el marco del continente europeo [El texto continúa en francés].

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«La traite est un fléau de nos sociétés modernes mais au cours des dernières années nos États membres ont pris d’importantes mesures pour contribuer à prévenir la traite, protéger les victimes et poursuivre les auteurs», a déclaré le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe Thorbjørn Jagland.

«Des exemples de bonnes pratiques ont été identifiés dans les pays d’origine, de transit et de destination des victimes de la traite. Pour la première fois, ces exemples sont rassemblés en un seul document afin d’aider les autorités à mettre fin à cette grave violation des droits humains».

Le GRETA a pour rôle de contrôler la mise en œuvre de la Convention anti traite du Conseil de l’Europe, qui a été signée par 46 des 47 États membres, auquel s’ajoute le Bélarus.

Le recueil de bonnes pratiques aujourd’hui publié met en exergue des initiatives positives qui ont été identifiées dans plus de 50 rapports d’évaluation pays par pays publiés par le GRETA depuis l’entrée en vigueur de la convention en 2008.

Parmi les exemples cités figurant les suivants :

  • Des mesures de sensibilisation prises en Roumanie – ayant recours à des outils classiques et en ligne, et se concentrant sur certains domaines spécifiques – dont ont bénéficié des victimes potentielles de traite
  • Des modules de formation sur la traite pour les agents des forces de l’ordre, les gardes-frontières, les procureurs, les juges, les inspecteurs du travail, les travailleurs sociaux et les professionnels de la santé au Portugal
  • Un cadre multidisciplinaire en République de Moldova par lequel les autorités s’associent aux ONG pour identifier les victimes et les orienter vers une assistance
  • Un délai de rétablissement et de réflexion de six mois pour les victimes en Norvège leur permettant de bénéficier d’un permis de séjour, d’un hébergement sûr, d’une assistance juridique, d’un accès à des soins et d’informations sur les possibilités de retours volontaires assistés
  • Un système de paiement anticipé par l’État des indemnisations octroyées aux victimes de traite aux Pays-Bas quand un auteur ne verse par le montant intégral dans les huit mois
  • L’obligation faite aux entreprises au Royaume-Uni de faire rapport à chaque année comptable sur les mesures prises pour s’assurer que leurs chaines d’approvisionnement et leurs activités n’ont pas eu recours à l’esclavage ou à la traite

Source: GRETA