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GRETA: «L’être humain ne peut être une marchandise et l’Europe doit être la garante de cette règle de société civilisée»

martes, 8 de noviembre de 2011

Depuis Madrid où il participait au séminaire international « Combattre la traite aux fins d’exploitation sexuelle », organisé par l’OIM et le Gouvernement espagnol à l’occasion de la Journée européenne contre la traite des êtres humains, M. Nicolas Le Coz, Président du Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains du Conseil de l’Europe (GRETA), a déclaré : «L’être humain ne peut être une marchandise et l’Europe doit être la garante de cette règle de société civilisée».

GRETA: «EL SER HUMANO NO PUEDE SER UNA MERCANCÍA Y EUROPA DEBE SER LA QUE GARANTICE ESTA REGLA, PROPIA DE UNA SOCIEDAD CIVILIZADA». Tras su participación en Madrid en el seminario internacional, «Combatir la trata con fines de explotación sexual», organizada por la OIM y el Gobierno Español con ocasión de la Jornada Europea contra la trata de seres humanos, D. Nicolás Le Coz, Presidente del Grupo de Expertos sobre la lucha contra la trata de seres humanos del Consejo de Europa (GRETA) a declarado: «El ser humano no puede ser una mercancía y Europa debe ser la que garantice esta regla, propia de una sociedad civilizada».

Le Président du GRETA a rappelé que la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains, qui est évaluée par le GRETA, contribue efficacement à ce que toute femme, tout homme ou enfant victimes de traite des êtres humains soient identifiés, protégés contre les représailles et indemnisés pour le grave préjudice subi, d’une part, et, d’autre part, que les trafiquants soient pénalement sanctionnés.

M. Nicolas Le Coz a rappelé que la Cour européenne des droits de l’homme avait elle-même souligné dans son arrêt Rantsev c. Chypre et Russie, l’obligation pour les États membres du Conseil de l’Europe d’enquêter sur les affaires de traite des êtres humains, y compris en coopérant efficacement avec les autres États en matière pénale.

Participant au séminaire aux côtés de Madame Laura Seara Sobrado, la Secrétaire d’État espagnole à l’égalité, et de Madame Maria Grazia Giammarinaro, Représentante spéciale et Coordinatrice pour la lutte contre la traite des êtres humains de l’OSCE, le Président du GRETA s’est réjoui de ce que la coordination des actions anti-traite menées par les organisations internationales ait été renforcée, permettant ainsi d’améliorer la complémentarité et la synergie et d’éviter les répétitions dans les actions menées.

« L’époque où les victimes de la traite des êtres humains étaient ignorées ou, pire encore, considérées, à tort, comme des délinquants, tandis que les trafiquants pouvaient aller et venir sans être inquiétés et jouir de leurs avoirs criminels, est en voie d’achèvement », a souligné le Président du GRETA. Il a conclu en rappelant que les efforts entrepris par les États ne doivent surtout pas être relâchés et que la Convention anti-traite du Conseil de l’Europe doit être signée et/ou ratifiée sans délai par les États membres du Conseil de l’Europe qui ne l’ont pas encore fait, aussi bien pour éviter les zones d’impunité sur le continent que pour ne pas ruiner les efforts importants consentis par les 34 autres États membres qui sont parties à cette Convention.

Source: GRETA