Saint-Marin a érigé la traite des êtres humains en infraction dans sa législation mais d’importants défis demeurent, comme le montre le rapport publié par le groupe d’experts sur la traite du Conseil de l’Europe, le GRETA.

PRIMER INFORME DE GRETA SOBRE SAN MARINO. San Marino ha incorporado la trata de seres humanos como infracción en su legislación, pero todavía faltan importantes desafíos por superar, como muestra el informe publicado por el Grupo de Expertos sobre la trata del Consejo de Europa (GRETA) [El texto continúa en francés]

– – – – –

Le GRETA souligne que les autorités saint-marinaises devraient mettre en œuvre des actions de sensibilisation à la traite en direction du grand public et des professionnels pouvant être amenés à être en contact avec des victimes de la traite. Des mesures devraient également être prises pour que les étrangers engagés comme employés à domicile, auxiliaires de vie ou travailleurs saisonniers se voient systématiquement donner des informations sur leurs droits et les risques de la traite.

En outre, le GRETA exhorte les autorités saint-marinaises à adopter des mesures permettant d’identifier de manière proactive les victimes de traite et de les orienter vers une assistance. Le GRETA note l’existence de mesures d’assistance pour les femmes victimes de violence et souligne qu’il est nécessaire d’adopter des mesures législatives ou autres afin de pouvoir porter assistance à toutes les victimes de la traite, quelle que soit la forme d’exploitation, et les aider dans leur rétablissement physique, psychologique et social.

Par ailleurs, le GRETA appelle les autorités saint-marinaises à inscrire dans la loi le délai de rétablissement et de réflexion des victimes de la traite et la possibilité de leur délivrer des permis de séjour renouvelables.

Ce rapport constitue la première évaluation par le GRETA de la manière dont Saint-Marin met en œuvre la Convention sur la lutte contre la traite des êtres humains du Conseil de l’Europe.

Lien vers le rapport

Source: GRETA