Le Bureau de la Représentante spéciale et Coordinatrice de l’OSCE pour la lutte contre la traite des êtres humains et la Division Anti-Traite du Conseil de l’Europe ont organisé une table ronde conjointe à Sarajevo, Bosnie-Herzégovine, les 7 et 8 septembre 2023, centrée sur le renforcement du rôle du secteur privé, en particulier des institutions financières, dans la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains.

REFORZAR EL PAPEL DEL SECTOR PRIVADO Y DE LAS AUTORIDADES FINANCIERAS EN LA LUCHA CONTRA LA TRATA DE SERES HUMANOS: CONCLUSIÓN DE UNA MESA REDONDA EN SARJEVO. La Oficina del Representante Especial y Coordinadora de la OSCE para la Lucha contra la Trata de Personas y la División contra la Trata del Consejo de Europa organizaron una mesa redonda conjunta en Sarajevo, Bosnia y Herzegovina, los días 7 y 8 de septiembre de 2023, centrada en el fortalecimiento del papel del sector privado, en particular de las instituciones financieras, en la prevención y la lucha contra la trata de seres humanos [El texto continúa en francés].

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L’événement a rassemblé quelque 50 représentants de cellules de renseignement financier, d’organismes chargés de l’application de la loi, de procureurs, d’organes de coordination de la lutte contre la traite, d’institutions financières, de syndicats et d’universités de Bosnie-Herzégovine, du Monténégro, de la Macédoine du Nord et de la Serbie.

En ouvrant la réunion, Bojana Urumova, Cheffe du Bureau du Conseil de l’Europe en Bosnie-Herzégovine, a déclaré que «pour lutter contre la traite des êtres humains, il faut suivre la piste de l’argent. Les enquêtes financières sont extrêmement importantes et nécessitent la collaboration des secteurs public et privé». «La lutte contre la traite des êtres humains, le blanchiment d’argent, la corruption et le financement du terrorisme figurent parmi les principales priorités de notre Bureau, qui met en œuvre trois projets dans ces domaines, sur la base des recommandations des organes de suivi du Conseil de l’Europe, tels que le GRETA, MONEYVAL et le GRECO», a-t-elle ajouté.

Andrea Salvoni, coordinateur par intérim de l’OSCE pour la lutte contre la traite des êtres humains, a appelé à un renforcement des partenariats pour lutter efficacement contre la traite des êtres humains dans les flux financiers. «Une coopération étroite entre les institutions financières, les services répressifs et les agences gouvernementales est essentielle pour partager les informations et coordonner les actions. Pour cela, il est essentiel d’établir des cadres législatifs qui permettent le partage d’informations», a-t-il déclaré.

Au cours de la table ronde, des pratiques prometteuses ont été présentées par des intervenants de Belgique, du Canada, de Chypre, de Lettonie, des Pays-Bas, d’Europol, de la Western Union, de la Banque Santander et de Finance against Slavery and Trafficking (FAST). L’étude de l’OSCE «Suivre l’argent : recueil de ressources et guide étape par étape pour les enquêtes financières sur la traite des êtres humains» (anglais) a également été présentée comme une précieuse ressource.

La table ronde a permis de sensibiliser au rôle des institutions financières dans la lutte contre la traite des êtres humains et de promouvoir des cadres de coopération intersectorielle. Elle a également présenté une nouvelle étude de l’OSCE sur le cadre juridique et institutionnel de la Bosnie-Herzégovine, offrant des recommandations concrètes pour lutter contre la traite des êtres humains et l’exploitation du travail dans les chaînes d’approvisionnement. Sur la base des sessions des groupes de travail, les participants ont lancé la préparation d’un exemple de document sur la typologie de la traite des êtres humains, qui servira de système d’alerte et d’orientation pour les institutions financières afin d’identifier la traite des êtres humains dans les flux financiers.

Source: GRETA