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La Cimade, la Ligue des Droits de l’Homme et le Syndicat des Avocats de France critiquent un amendement sur le projet de loi relatif à l’immigration

viernes, 4 de febrero de 2011

La Cimade, la Ligue des Droits de l’Homme et le Syndicat des Avocats de France ont signé et publié un communiqué de presse sur un amendement adopté par la commission des lois du Sénat le 19 janvier 2011 et proposé par le gouvernemente sur son propre projet de loi relatif à l’immigration. S’il était définitivement adopté par le Sénat, cet amendement permettrait de détenir certains étrangers plus de 18 mois, en centre de rétention administrative.

La Cimade, la Liga de los Derechos Humanos y la Unión de Abogados de Francia han firmado y emitido un comunicado de prensa sobre una enmienda aprobada por la Comisión  de Leyes del del Senado el 19 de enero de 2011 y propuesta por el Gobierno con relación a su propia la ley sobre la inmigración. Si fuera finalmente aprobada por el Senado, estaría permitido detener a ciertos extranjeros más de 18 meses en un centro de detención administrativa.

Ce dispositif pourrait s’appliquer aux personnes étrangères qui ont été condamnées pour terrorisme et sont frappées d’une interdiction du territoire français, ou font l’objet d’une mesure d’expulsion motivée par «un comportement lié à des activités à caractère terroriste pénalement constatées ». Parfois, ces personnes ne peuvent pas être renvoyées dans leur pays par la France du fait des risques de persécutions auxquelles elles seraient exposées. Ces craintes sont souvent constatées par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, par la Cour nationale du droit d’asile ou par la Cour européenne des droits de l’homme que les intéressés saisissent. Il n’est pas acceptable que des personnes puissent être détenues pendant plus d’une année et demi sur simple décision administrative, et ce aux seuls motifs qu’elles seraient vaguement soupçonnées de terrorisme. Cette disposition opère une confusion dangereuse entre rétention administrative et mode de surveillance des personnes, dans un contexte de criminalisation du statut des étrangers et créerait, si elle est adoptée, un « Guantanamo à la française ».

Esta disposición podría aplicarse a los extranjeros que hubieran sido condenadas por terrorismo y estuvieran sujetas a una prohibición del territorio francés, o son objeto de una expulsión motivada por «un comportamiento relacionado con las actividades de un terrorista penalmente». A veces estas personas no pueden ser devueltas a su país por parte de Francia, debido al riesgo de la persecución a que están expuestos. Estos temores se encuentran a menudo constatados por la Oficina Francesa de Protección de los Refugiados y Apátridas, la Cámara Nacional de asilo o el Tribunal Europeo de Derechos Humanos. en opinión de estas entidades, no es aceptable que la gente pueda estar detenida más de un año y medio sobre la base de una simple decisión administrativa, y utilizando como argumento simplemente ser vagamente sospechosos de terrorismo. Esta disposición hace una peligrosa confusión entre la detención administrativa y modo de la vigilancia de personas en un contexto de criminalización de la situación de los extranjeros y, de ser aprobado, serviría para crear un «Guantánamo aa la francesa».

Source: La Cimade