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Premier rapport du GRETA sur l’Irlande et la Belgique

lunes, 30 de septiembre de 2013

Le Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA) du Conseil de l’Europe a publié le premier rapport sur l’Irlande (fr. / angl.) et la Belgique (fr. / angl.). GRETA a appelé les autorités irlandaises à veiller à ce que toutes les victimes de la traite soient identifiées comme telles et bénéficient d’une assistance et d’une protection.

GRETA PUBLICA SU PRIMER INFORME SOBRE LA TRATA EN IRLANDA Y BÉLGICA. El Grupo de expertos sobre la lucha contra la trata de seres humanos (GRETA) del Consejo de Europa ha publicado su primer informe sobre Irlanda (fr. / ingl.) y Bélgica (fr. / ingl.) . Por lo que se refiere a Irlanda, GRETA ha requerido a las autoridades irlandesas para que vele porque todas las víctimas de la trata sean idenficadas como tales se beneficien de medidas de asistencia y protección [El texto continúa en francés].

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Dans son premier rapport sur l’Irlande, publié ce jour, le GRETA souligne que, ces dernières années, les autorités ont pris plusieurs mesures importantes dont l’adoption d’une législation anti-traite et d’un plan d’action global et la création de plusieurs organes spécialisés.

Cependant, il faudrait associer davantage les ONG et d’autres secteurs de la société civile à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique de lutte contre la traite, notamment en leur confiant un rôle officiel dans l’identification des victimes. Le GRETA demande aux autorités irlandaises de faire en sorte que les logements et autres services destinés aux victimes de la traite soient adaptés à leurs besoins spécifiques.

Les autorités irlandaises devraient aussi renforcer leurs efforts en vue de combattre la traite à des fins d’exploitation par le travail et améliorer les mesures de prévention et de protection concernant les enfants.

Selon le rapport, les lacunes de la procédure d’identification des victimes et le faible taux de condamnation pour les infractions liées à la traite semblent indiquer que la véritable ampleur du problème est sous-estimée.

GRETA a publié aussi son rapport sur la Belgique. Les autorités belges ont pris plusieurs dispositions importantes pour prévenir et combattre la traite des êtres humains, y compris la mise en place d’un cadre juridique et politique complet et la mise en place de plusieurs structures anti-traite. Toutefois, plusieurs défis restent à relever selon un rapport publié ce jour par le GRETA, le Groupe d’expert du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains.

Dans son rapport, le GRETA salue l’approche multidisciplinaire appliquée par la Belgique à l’identification et l’orientation des victimes de la traite. Cependant, le GRETA considère que les autorités belges devraient accorder davantage d’attention à la traite des enfants, notamment ceux exploités aux fins de mendicité forcée ou de commission de délits. Pour améliorer l’identification des victimes de la traite, les autorités belges devraient également renforcer la formation de l’ensemble des acteurs du terrain.

Des ONG spécialisées travaillant en étroite coopération avec les autorités sont chargées d’assister les victimes de la traite. Le GRETA demande aux autorités de faire en sorte que l’assistance soit adaptée aux besoins des victimes, particulièrement en ce qui concerne les enfants victimes ainsi que les victimes belges ou qui sont des citoyens de l’UE. Par ailleurs, le GRETA considère qu’il faudrait faire davantage pour s’assurer que les enfants victimes de la traite bénéficient d’un titre de séjour sur la base de leur intérêt supérieur et non sur la base de leur volonté ou capacité à coopérer avec les autorités. Le GRETA exhorte également les autorités belges à mettre en place des procédures d’aide au rapatriement pour les victimes de la traite qui sont des citoyens de l’UE.

Dans son rapport, le GRETA se félicite de la volonté affichée par les autorités belges de mener des enquêtes proactives et de poursuivre les faits de traite tant aux fins d’exploitation sexuelle que d’exploitation par le travail. Toutefois, des aménagements restent à prévoir pour faciliter et garantir un accès des victimes de la traite à une indemnisation.

Sur la base du rapport du GRETA, le Comité des Parties à la Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains envisagera l’adoption de recommandations adressées au Gouvernement belge.

Source: GRETA (rapport sur l’Irlande / rapport sur la Belgique)